Léa, les débuts d’une championne

Hello Léa ! Pour ceux qui ne te connaissent pas, peux-tu te présenter rapidement ? 

Hello! Je m’appelle Léa, j’ai 21 ans, je travaille dans une agence web, j’adore la musique, le sport et la photographie. Je me suis inscrite en salle en novembre 2018, ce qui fait environ 3 ans et demi.

Tu as commencé la musculation il y a déjà quelques temps pour te diriger rapidement vers la force. Qu’est ce qui t’a donné envie de te diriger vers la force et de participer à cette compétition ? 

Bien que j’avais commencé la salle à des fins esthétiques, j’ai toujours cherché à soulever le plus lourd possible, si bien que mon copain, qui lui fait de la force, m’a fait découvrir ce sport, qui est vraiment fait pour moi. C’est surtout le côté performance, et adaptation de la programmation qui m’ont plu. Et voir ses efforts récompenser par des barres de plus en lourdes, ça fait plaisir. J’ai décidé de participer à cette compétition car il faut se jeter dans le bain le plus tôt possible pour engranger de l’expérience, et voir ce qu’on vaut vraiment sur le plateau.

Comment t’es tu préparé pour la compétition? Avais-tu des objectifs en tête avant le jour J ?

C’est mon coach, Roman de chez Strength Strategy, qui a pris en charge toute la préparation pour la competition. On a donc travaillé 5 jours par semaine, pendant 4 blocs de 4 semaines, avec différentes techniques de surcharge progressive, ainsi qu’un taper la semaine qui précédait la compétition. À la base, je souhaitais y valider les minima France Junior dans la catégorie -63, mais ils ont augmenté entre temps. Alors j’avais surtout en tête de me surpasser, et de valider une grosse barre au deadlift, ce que j’ai fait avec mon troisième essai validé à 140kg.

Si une personne qui nous lit souhaite commencer la force, quel(s) conseil(s) lui donnerais-tu ?

De se lancer, il y a plein de programmes gratuits ou peu chers qui peuvent vous initier à la force en vous évitant de faire n’importe quoi. Ensuite, de privilégier la technique aux charges, surtout si vous êtes débutant. Enfin, le plus gros conseil et quel que soit votre niveau : de faire appel à un coach. Personnellement je ne peux que recommander les services de Strength Strategy, mais qu’importe chez qui vous allez, le suivi d’un coach qui sait ce qui fait ça vaut tout l’or du monde.

On voit beaucoup d’athlètes se préparer avec leur coach. Qu’apporte un coach d’après toi à ce niveau? Est-ce que cela fait vraiment la différence?

Pour moi la question ne se pose même pas, le coach est là pour repérer les points forts, les points faibles, et sait expérimenter pour voir ce qui fonctionne ou pas sur chaque athlète, car chaque athlète est différent. Dans mon cas, Roman m’a aidée à me rehab plusieurs fois, car quand on commence le power sérieusement personne n’est à l’abri de petites blessures ou gênes. Il est apte à gérer la programmation pour obtenir les résultats escomptés, avoir un avis objectif et nous aider à nous surpasser dans des moments où on douterait de soi.

Tu as réalisé un superbe 9/9 lors du Meet avec une 2e position sur ton plateau. Cela te donne t’il envie de pousser plus loin et pourquoi pas de rêver des France prochainement ?

Merci ! Le Meet s’est déroulé exactement comme prévu, c’était enfin la concrétisation de ces mois de travail, et c’était une belle surprise d’être aussi bien classée. Évidemment, je suis sortie de cette compétition avec l’envie d’aller le plus loin possible dans la force, et il me tarde ma prochaine compétition. Là l’objectif c’est de faire une compétition régionale pour me qualifier pour les championnats de France Junior 2023 qui auront lieu en avril.

Merci Léa pour ton temps! Un mot pour la fin ?

Rêvez grand, soyez ambitieux : quand vous kiffez ce que vous faites et que vous êtes bien entourés, ça ne peut que bien se passer.

Auteur : Jerem